Résumé

Faut-il encore présenter cette oeuvre qui connut tant de succès à sa sortie?

"La 25e heure" est l'effroyable histoire de Ioham Moritz.
Paysan roumain décrété juif sur dénonciation, il est tour à tour enfermé dans un camp de travail, torturé par les Hongrois, vendu aux Allemands qui, après lui avoir fait subir les pires ignominies, le reconnaissent comme l'un des leurs et lui donnent un uniforme SS.
Prisonnier des Américains, il sera traduit devant le tribunal de Nuremberg où cinquante-deux nations le déclarent criminel de guerre...
Plongé dans un univers absurde où l'individu broyé par l'administration n'existe plus, où l'idée de bonheur se perd dans la nuit des temps, Ioham nous renvoie l'image d'une humanité en déroute.

Le roman se déroule durant la seconde guerre mondiale. Celui-ci raconte l’aventure d’un homme nommé Iohann Moritz, un laboureur de religion orthodoxe, à travers les régions, les religions, les peuples et les camps.
Tout commença dans le village de Fontana, où Iohann Moritz avait décidé de quitter son village de Roumanie pour travailler en Amérique et ainsi parvenir à récolter suffisamment d’argent que pour se bâtir, une fois de retour, une maison et une famille. Cependant un événement va l’empêcher de faire ce voyage accompagné de la femme qu’il avait décidé à l’époque d’épouser. Il va prendre sous son aile, une jeune bourgeoise qui avait été pourchassée par son père. Celui-ci va la loger malgré le mécontentement de sa mère. Cette mère qui tentera de tuer cette jeune bourgeoise. Cette tentative de meurtre poussa Iohann et Suzanna à fuir du foyer pour se réfugier chez le prêtre du village qui lui avait proposé une chambre la vielle. Une fois arrivé sur place, les deux fuyards rencontrèrent le fils du prêtre, Traian Koruga, et sa femme Hilda. Ces deux nouveaux personnages offrirent la possibilité à Iohann et sa futur femme de construire un logement en leurs donnant l’argent nécessaire pour y parvenir. Cet acté de bonté leur permit de construire par eux-mêmes une maison.

Cependant, un gendarme jaloux fit passer Iohann Moritz pour juif grâce à son nom qui est assez semblable à un nom israélite. Quelques jours après, celui-ci fut enlevé et emmené sans raisons dans son premier « camp de travail ». Ce même gendarme poussa, ensuite, Suzanna à divorcer pour qu’elle puisse garder sa maison et ses biens. Elle accepta. Pendant plusieurs mois, Iohann tenta de faire comprendre que tout cela n’était qu’une erreur mais les officiers ne voulurent rien entendre. C’est comme cela que Iohann passa de camps en camps pour arriver en Allemagne. Il fut prisonnier jusqu’au jour où il tomba sur un chercheur de la race hitlérienne, le définissant comme un modèle de la famille des héroïques. Une définition qui changea radicalement sa vie de prisonnier. En effet, il fut rapidement recruté dans l’armée Allemande, logé et nourris. Peu après, le voilà marié à une allemande avec laquelle il eut un enfant. Iohann fut alors pendant quelques temps, un garde de camps. De cette manière, il fut capable d’aider ses compatriotes et amis qu’il eut rencontré pendant ces longues années d’emprisonnement.
Mais peu à peu, les troupes alliées se rapprochaient de Berlin et certains otages, amis proche de Moritz, désiraient s’évader grâce à l’aide d’un officier qu’ils avaient payés. Après une nuit de réflexion, Iohann décida de partir avec les prisonniers. Une longue escapade les attendit mais ils russisèrent tout de même à atteindre leurs but. Arrivés sur place Iohann, « Le soldat Allemand ayant aidé des français à s’évader » était traité comme un roi. Il fut couvert de cadeaux en tout genre, il était heureux malgré la réception d’une lettre annonçant la mort de sa femme allemande et de son enfant dans un incendie.

Ion, comme il était appelé par les juifs, se voyaient de moins en moins reconnu. Un beau jour, il fut emmené en prison car il était roumain et que les roumains étaient les ennemies des Alliés. Quelques semaines plus tard, un assaut russe lui permit de retrouver sa liberté pendant environs 13 heures. Ce après quoi, il se retrouva dans un camion en direction d’une autre prison Américaine. Là, il rencontra Traian Koruga et sa femme, qui avaient été eux-mêmes arrêtés pour les mêmes raisons. Par la suite, ils furent amenés dans un dernier camp réservé aux Roumains. Ils y rencontrèrent le prêtre orthodoxe qui y mourra rapidement. Cette mort injuste poussa son fils, Traian, à faire la grève de la faim. Il sera immédiatement transporté dans un asile, où s’engagea un nouveau combat, celui qui consistait à prouver qu’il avait bien toute sa tête. Après ce long combat avec les infirmiers, il reçut le certificat prouvant de sa bonne santé mentale. C’est pourquoi Il retourna dans le camp pour y mourir malheureusement peu après.

Iohann une fois en liberté et suite à une lettre convaincante, décida de rejoindre sa famille, né du viol d’un militaire russe, qui lui conta toutes les atrocités qui leurs avaient été commises. Ils décidèrent ensemble de rejoindre l’armée Américaine et combattre les nations Nazis pour ainsi éviter d’être à nouveau dans un camp américain. Dés lors, il pouvait mourir, il était libre.

Voila hihi.

Merci à toi pour cet investissement très impressionant!!!


As-tu aimé le livre? Qu'en as-tu pensé?

En ce qui me concerne, je ne connaissais rien de l'auteur avant d'avoir choisi un peu au hasard ce sujet pour un travail de francais. Mais je me suis vite pris au roman et l'ai fini en à peine 3 jours ! J'ai tout simplement adoré !
Tout d'abord cela aborde le sujet d'une façon un peu plus "soft", nous épargnant les multiples descriptions des pendaisons, des maladies liées aux camps. Ensuite, nous avons affaire à une biographie romancée. Je trouve, qu'une fois connaissant un peu la vie de l'auteur, il est franchement sympa de remarquer les similitudes récurrentes tout au long du roman, notamment le duo Koruga-Gheorghiu( Je vais poster mon analyse sur le forum). Et puis bon, vient l'histoire dramatique d'un homme qui semble être maudit ! Enfin pour terminer, je pense que c'est un bon livre qui devrait figurer un peu plus dans les listes des livres qui sont absolument à lire des enseignants. C'est vrai que pour une fois, ça nous permet d'avoir une vision un peu pro-nazie, dénonçant aussi le coté tout aussi barbare des Alliés, la robotisation de la société occidentale, et la simplicité à l'américaine.


wala

Mais tu fais quelles études pour faire des résumés de ce niveau???


Tu as lu d'autres livres de cet auteur?

Sinon j'ai 17 ans, je vis en Belgique et je suis en terminale (Que nous appelons réthorique en Belgique).
Je n'ai pas d'options particulière ! Disons que je suis plutôt "boosté" en langues.
Non je n'ai pas encore lu d'autre livres de cet auteur. Je pense me lancer dans l'œil américain. Ca semble sympa !

Il est très bien et je le recommande, pour moi le mieux c'est Dieu ne reçoit que le dimanche parce qu'il est aussi poétique. Un qui est accessible aussi c'est La Seconde Chance qui est dans la même veine que celui que tu viens de lire.

En tout cas je suis vraiment très satisfaite de ton résumé !! (et je le dis en connaissance de cause!)

Merci Merci ! Tout le plaisir est pour moi, je pense que cava en permettre plus d'un de sortir de l'impasse. Il est vrai que niveau documentation, il n'y a pas grand chose concernant l'auteur et ce livre (Ce qui est assez étrange selon moi vu la qualité de ce bouquin).

en fait cela est du à ce que l'auteur a été longtemps considéré comme fachiste du coup il est de mauvais ton de lire ces écrits.... tu vois dans quoi tu t'es aventuré!!!
Depuis cette période il n'est pratiquement plus lu malgré le succès retentissant qu'il a connu en son temps!

Moi aussi, je sousigne à l'avis de gregdenysse sur le résumé de kaimishi (seulement que la femme de Traian Koruga ne s'appelle Hilda, mais Nora, et la dernière phrase...il faut réfléchir encore sur la liberté, qui est une question assez relative chez Gheorghiu). Je suis impressionée que un jeune étudiant belge est interessé par un écrivain comme Constantin Virgil Gheorghiu, qui n'est pas très facile à lire et à interpréter. En plus, je veux féliciter gregdenysse pour l'initiative de cet forum et pour son préocupation de promover l'oeuvre de CVG.

merci

Voici mon résumé :
Johann Moritz est un paisible paysan roumain. Il est emprisonné parce qu'il est Juif -mais il a une jolie femme convoitée-, dans le camp de travail, les Juifs sont dubitatifs sur son origine mais Moritz s'évade avec eux. Arrivé en Hongrie, allié de l'Axe, il est emprisonné puis envoyé au travail forcé en Allemagne. Là, on découvre que Moritz est un Volskdeustche et embrigadé dans la SS. Il fait la une de Signal. Il finit devant le tribunal de Nuremberg sans jamais comprendre la raison de son arrestation.
Un grand livre de Virgil Virgil Gheorghiu, mort à Paris en 1992.
L'adaptation au cinéma d'Henri Verneuil (1966) est assez fidèle au livre, sauf pour la fin. Cette fin, qui justement restera toujours gravée dans ma mémoire :
Moritz revient chez lui, il découvre l'enfant de sa femme qui a été violée par des Russes et le journaliste de Life qui lui demande de sourire pour un photo, un sourire dans un sanglot. Anthony Quinn est magistral, avec aussi Virna Lisi et Serge Reggiani.