chapitre 7
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chapitre 7
P.140 Je tremble qu'après avoir annoncé l'Évangile aux autres, je ne sois moi-même réprouvé. Cette phrase de saint Paul, Bouche d'Or l'avait citée dans son premier discours de prêtre. Et tant qu'il vivra, il aura cette phrase devant l'esprit. Il s'efforçait de ne pas commettre de faute en sa qualité de Père spirituel, car maintenant il était responsable envers Dieu, non seulement de ses propres péchés mais aussi de ceux de tous ses fidèles. C'était une lourde responsabilité.
P.144 «Seriez-vous entourés de glaives, pourvu que vous n'ayez pas de péchés, Dieu saura bien vous en soustraire. Mais si vous êtes pécheurs, seriez-vous dans le paradis, vous seriez exclus.» dit Bouche d'Or. Pour ne pas être pécheur devant Dieu, le saint enfreignit les coutumes. Un saint respecte Dieu, non les coutumes.
P.145 Il n'exista pas un plus grand ennemi du théâtre que Bouche d'Or.
P.146 Le peuple aimait passionnément Bouche d'Or et il aimait passionnément le peuple: «Je vous aime comme vous m'aimez, que serais-je sans vous? Vous êtes mon père, vous êtes ma mère, vous êtes mes frères, vous êtes mes enfants, vous m'êtes tout le monde. Je n'ai ni joie ni douleur qui ne soit vôtre et quand l'un de vous périt, je péris avec lui.» Lorsqu'elle entendit ces déclarations la foule fut en délire.
Dans tout l'empire il n'y avait pas un homme aimé d'un plus grand amour par le peuple que Bouche d'Or. Cet amour passionné devait déclencher des drames. Car toutes les passions aboutissent à des dénouements dramatiques.
P.144 «Seriez-vous entourés de glaives, pourvu que vous n'ayez pas de péchés, Dieu saura bien vous en soustraire. Mais si vous êtes pécheurs, seriez-vous dans le paradis, vous seriez exclus.» dit Bouche d'Or. Pour ne pas être pécheur devant Dieu, le saint enfreignit les coutumes. Un saint respecte Dieu, non les coutumes.
P.145 Il n'exista pas un plus grand ennemi du théâtre que Bouche d'Or.
P.146 Le peuple aimait passionnément Bouche d'Or et il aimait passionnément le peuple: «Je vous aime comme vous m'aimez, que serais-je sans vous? Vous êtes mon père, vous êtes ma mère, vous êtes mes frères, vous êtes mes enfants, vous m'êtes tout le monde. Je n'ai ni joie ni douleur qui ne soit vôtre et quand l'un de vous périt, je péris avec lui.» Lorsqu'elle entendit ces déclarations la foule fut en délire.
Dans tout l'empire il n'y avait pas un homme aimé d'un plus grand amour par le peuple que Bouche d'Or. Cet amour passionné devait déclencher des drames. Car toutes les passions aboutissent à des dénouements dramatiques.
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